Une sirène dans les nuages
Vision onirique d’un matin d’automne
La légende raconte que dans le lac de Mummel, vivaient des ondines et une sirène, qui ne rejoignaient que très rarement la rive. On leur prêtait aussi des pouvoirs surnaturels. Cette sirène a été choisie par le roi du lac de Mummel pour rester parmi les homme et répandre le bien autour d’elle. Une légende qui me rappelle celle du lac de la Maix dans les Vosges.
Sa tâche est d’encourager la compassion et la confiance entre les hommes. Elle prête l’oreille à nos voeux, elle nous apaise, elle voit le bien en chacun de nous. Enfin, elle en appelle à l’amour du prochain et nous invite à l’introspection. La sirène rappelle une antique idée sacrée, qu’elle semble présenter sous un nouveau jour.
Cet article est la suite de notre sortie photos au Mummelsee en Allemagne. Sentiers forestiers mystérieux en Forêt Noire. Les plus jolies photos de sous-bois que j’ai jamais faites ! La balade avec Christine continue et nous arrivons au bout du lac Mummel. Le brouillard est toujours bien présent et la sirène semble flotter dans l’espace.
Lorsque vous découvrez le lac de Mummelsee, vous n’avez pas idée de ce qui s’y passe les nuits de pleine lune !
Le Mummelsee est un des 7 lacs glaciaires de la Forêt-Noire. Avec ses 800m de circonférence, il est le plus grand des 7 lacs, avec ses 17m de profondeur, le plus profond et également le plus haut perché car situé à 1 036 m d’altitude.
D’après la fable d’Eduard Mörike, un fantôme barbu habite les eaux du lac. Mais on peut aussi observer une danse de jeunes elfes pendant les nuits de pleine lune. Des ondines et autres esprits apparaissent au clair de lune dans la nuit paisible tandis que des sirènes mystérieuses effraient le promeneur solitaire. Quiconque jetait une pierre dans le lac provoquait de terribles tempêtes et se retrouvait dans les profondeurs de l eau en guise de châtiment. On dit aussi qu’une fleur bleue pousse dans ses profondeurs et qu’un village y est englouti.

C’était l’heure où d’aimables fées
Apportent dans leurs blanches mains
Riches colliers, brillants trophées
Au triste séjour des humains ;
C’était l’heure où, plus amoureuses,
Murmurant des mots nonchalants,
Les odalisques langoureuses
Fleurent d’ennui sur leurs bras blancs.
Ce fut l’heure où je vis en songe
L’ange aux yeux noirs que j’aime tant ;
Enivré d’un si doux mensonge,
Je l’appelai, tout palpitant,
Mais vainement ma voix l’implore ;
Malgré mon accent éploré,
Je vis fuir, comme un météore,
Ce charmant fantôme adoré.
François-Marie Robert-Dutertre.
Amitiés,
Au fait, c’est bientôt la période des cadeaux… Il y a quelques idées dans la boutique de Nature Photographie… À bientôt, tchuss ;)
J’y suis allée. Petit lac avec son sentier qui le contourne. Promenade courte mais apaisante. L’hiver il est gelé et les courageux y marchent dessus. Dommage c’était au cours d’un voyage organisé et je ne le reverrai jamais plus…. C’était si joli…
Oui, c’est une bien jolie balade et le lieu est bien reposant.
Je comprends votre déception… Courage !
Merci d’avoir laissé ce petit mot ;)
Il faudrait revenir ! C’est vrai que c’est un site charmant. La Forêt Noire est agréable pour des vacances paisibles.
L’effet de cette sirène – que je préfère à une gargouille :-) – est saisissant.
Surtout avec l’ambiance dans laquelle tu l’as capturée (et les couleurs).
Un endroit à voir, assurément.
À voir à toutes les saisons !