Comment définir un érable du Japon…
Je dirais… élégant, lumineux, d’un graphisme incroyable il est, ou plutôt devient avec les années comme une sculpture dans les jardins. Toute l’année l’érable du Japon provoque, l’émotion, le charme et l’admiration. Au printemps, la naissance des feuilles est d’une douceur renversante, l’été, l’ombre de leur feuillage est inégalable, l’automne, leurs couleurs changeantes sont une véritable explosion de feu ! L’automne est, pour l’érable du Japon, la saison la plus magique avec des teintes à couper le souffle ! Je me régale chaque année ;)
Ce qui rend l’érable du Japon aussi exceptionnel, c’est la diversité de son feuillage suivant les variétés et surtout sa capacité à changer de couleur. C’est un arbre à feuillage caduc. Au Japon, en automne, contempler le changement de couleurs des érables, comme une contemplation du temps qui passe, est aussi important que de se recueillir devant les cerisiers en fleurs au printemps. Les japonais se pressent pour admirer la lumière particulière qui se dégage de cet embrasement des érables. Ce phénomène s’appelle Momijigari.
L’histoire de l’érable du Japon
Elle commence en Europe commence par Carl Peter Thunberg (lien Wikipédia). Ce médecin et botaniste Suédois, va parler le premier des Acer japonicum et palmatum qu’il découvre dans les forêts montagneuses du Japon. Nous sommes dans les années 1770.
Les japonais ont un mot pour la lumière filtrant entre les arbres en forêt : komorebi.
L’ennemi c’est le vent…
Quand on travaille sur des plans aussi rapprochés, le moindre souffle de vent fait bouger le feuillage et la mise au point est vite… dans le vent ;)
J’ai donc privilégié les moments sans vent, le matin ou le soir pour réaliser ces prises de vue. Ce qui explique les atmosphères différentes dans cette série de photos d’érable du Japon. J’avais d’ailleurs eu les mêmes contraintes quelques jours auparavant avec le pommier Japonais… Je sais, je suis très Japon en ce moment et c’est pas fini car j’ai des gros plans de feuilles de #Ginkgo sous le coude ;-)
Contrainte supplémentaire, obtenir un diaphragme autour de f/8 pour conserver une profondeur de champs acceptable. Sauf quand l’idée est de décrocher le sujet principal du fond et donc d’être à pleine ouverture à f/1,8. Pour ces situations en macrophotographie, le Micro Nikkor 105 mm f/2,8 est parfait ! J’explique la profondeur de champs dans ce tutoriel : Débuter en photographie.
Érable du Japon
LES PORTRAITS
Nikon D810 – Micro Nikkor 105 mm f/2,8
Sa silhouette à la ramure étalée ample et gracieuse, sa belle couronne souple et arrondie, un peu pleureuse, ses branches parfois tortueuses, ses feuilles ciselées en lanières et qui prennent d’extraordinaires et changeantes couleurs, il a tout beau l’érable du Japon !
Puukkos finlandais
Je n’ai pas pu m’empêcher de terminer cet article sur l’érable Japonais avec mes dernières acquisitions… Vous savez que j’adore les couteaux du nord de l’Europe. J’en avais parlé dans un article écrit cet automne : Kuksa et puukko, les accessoires pour un automne en or. Ceux-ci viennent directement de l’usine Marttiini située à Rovaniemi en Finlande. Vous pouvez lire les carnets de notre voyage en Laponie ici… À l’époque on l’on pouvait encore voyager ;) Je regarde ces photos en ce moment et franchement… ça fait du bien !
Voir mon site spécialisé sur les couteaux scandinaves : puukko.fr
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Merci pour votre passage sur le blog,
Comme me le faisait remarquer Cédric, un ami de Nature Photographie, je n’ai jamais été autant prolifique qu’en ce moment. Ma foi, nous avons perdu 80% de nos clients et les ventes de photographies à travers le monde se sont effondrées de plus de 50 %… J’occupe donc mon temps avec ce que j’aime le plus, appuyer sur le déclencheur et traiter mes photos ;)
Enfin pour vous occuper pendant ce loooonnng confinement, je vous redonne dans le bandeau ci-dessous le lien vers le tutoriel Photoshop du moment. Il a carrément multiplié par 4 le nombre de visites sur le site ! C’est temporaire mais ça fait bien plaisir, merci à tous !
Plus de 6 000 inscrits !
Le cap des 6 000 inscrits à la newsletter a été dépassé !!! Là aussi un grand merci. Jamais je n’aurai imaginé un chiffre pareil quand le blog est né, il y a maintenant 10 ans. C’est une grande joie de vous retrouver tous les 1er du mois.
Si la tendance couleur de cet article était le rouge, découvrez maintenant le vert tendre des feuilles de ginkgo. Pour terminer, pensez pourquoi pas à partager cet article sur les réseaux sociaux. #gratitude – Prenez soin de vous et des autres, courage et à bientôt pour de nouvelles images.
Ça devient lassant à la fin, jamais tu ne postes de photos « moyenne » !? Tu ne sais pas te reposer un peu et nous faire des photos plus quelconques ? ;-))
Bon, tu l’as compris, encore une superbe série, j’aime beaucoup, comment pourrait-il en être autrement ? Luminosité et couleurs qui claquent, un très beau duo !
Très belle collection Marttini sinon (et les lames damassées, j’adore !)
Bonne journée !
Cédric
PS : J’aimerai bien voir les coulisses de la série, tu es grimpé sur un escabeau quand tu shootes ?
Salut Cédric, bien content que cette nouvelle série t’es accrochée ;)
Content aussi que tu aimes ma collection de chez Marttiini !
Je suis effectivement monté sur une chaise pour quelques photos… Il faut vivre dangereusement ;))
À bientôt et bonne semaine.