Dernières couleurs d’automne…
Bonjour, j’espère que vous allez tous bien ! C’est le deuxième article publié ce mois-ci. Le premier étant le tour des cascades du Hérisson en automne et franchement, ce serait dommage de passer à côté ! Le lien s’ouvre dans une nouvelle fenêtre, donc allez-y tranquillement, vous pourrez le consulter après avoir regardé celui-ci.
Je termine la saison avec une explosion de couleurs ! La vigne sauvage qui recouvre une partie de la maison, proposait début novembre une palette de couleurs incroyable. J’en ai évidemment profité pour faire quelques images… Certaines ont un effet de paintography, d’autres un effet Orton. Vous trouverez ces manipulations dans les tutoriels de Nature Photographie.
Bonne lecture et merci de consacrer quelques minutes à la beauté de la nature !
Un dégradé flamboyant !
Le feuillage de la vigne sauvage en automne est un spectacle enchanteur, une véritable symphonie de couleurs qui transforme la nature. À mesure que les jours raccourcissent et que l’air se rafraîchit, les feuilles passent du vert luxuriant à des teintes éclatantes de rouge, d’orange et de jaune, créant un dégradé flamboyant qui évoque la chaleur des flammes.
Le vent léger fait frémir le feuillage
Chaque feuille, avec ses contours dentelés et ses nervures délicates, semble raconter l’histoire d’un été passé, capturant la lumière du soleil et la chaleur des jours ensoleillés. Les vignes s’accrochent avec grâce aux treillis ou aux arbres, leurs tiges sinueuses s’entrelacent dans une danse naturelle, tandis que le vent léger fait frémir le feuillage, produisant un doux murmure.
Une beauté éphémère
En automne, ce feuillage devient aussi un refuge pour la faune, attirant les oiseaux et les insectes qui se nourrissent des fruits encore accrochés. La vigne sauvage, avec son feuillage vibrant et ses couleurs riches, incarne à la fois la beauté éphémère de la nature et le cycle de vie qui se prépare à entrer dans le repos hivernal. C’est un moment de transition, où chaque feuille tombante rappelle que la beauté réside dans le changement et l’éphémère.

Vigne vierge d’automne
Vous laissez tomber vos mains rouges,
Vigne vierge, vous les laissez tomber
Comme si tout le sang du monde était sur elles.
À leur frisson, toute la balustrade bouge,
Tout le mur saigne,
Ô vigne vierge… Tout le ciel est imbibé
D’une même lumière rouge.
C’est comme un tremblement d’ailes rouges qui tombent,
D’ailes d’oiseaux des îles, d’ailes
Qui saignent. C’est la fin d’un règne –
Ou quelque chose de plus simple, infiniment.
Ce sont les pieds palmés de hauts flamants
Ou de fragiles pattes de colombes
Qui marchent dans l’allée.
(Où vont-elles, si rouges ?)
Leurs traces étoilées
Rejoignent l’autre vigne, où l’on vendange.
Si rouge,
Est-ce déjà le sang des cuves pleines ?
Ah ! simplement la fête des vendanges,
Simplement n’est-ce pas ?
Et pourtant, que vos mains sont tremblantes ! Leurs veines
Se rompent une à une… Tant de sang…
Et cette odeur si fade, étrange.
Ces mains qui tombent d’un air las,
Ô vigne vierge, d’un air las et comme absent,
Ces mains abandonnées…
(Lady Macbeth n’eut-elle pas ce geste
Après avoir frotté la tache si longtemps ?)
Mains qui se crispent, mains qui restent
En lambeaux rouges sur octobre palpitant ;
Dites, oh ! dites chaque année
Êtes-vous les mains meurtrières de l’Automne ?
Ou chaque année,
Sans rien qui s’en émeuve ni personne,
Des mains assassinées
Qui flottent au fil rouge de l’automne ?
Sabine Sicaud, Les poèmes de Sabine Sicaud, 1958 (Recueil posthume)
Des tableaux vibrants de couleurs !
La vigne sauvage en automne se revêt d’une splendeur chatoyante, transformant les images en tableaux vibrants de couleurs. Ses feuilles, d’un vert profond au printemps et en été, se métamorphosent en un dégradé de rouges, d’oranges et de pourpres, créant un contraste saisissant.
Couleurs d’automne
Ce sont mes toutes dernières photos pour l’automne 2025.
Toutes prises dans un rayon de 500 m. autour de chez moi, début novembre.

- Montmirey Le Château – Jura
Clap de fin pour l’automne 2025 !
Merci à tous d’avoir suivi cette saison avec moi. La neige recouvre doucement le Haut-Jura, il est temps d’enfiler le bonnet et les gants. Je vous donne RDV le mois prochain pour de nouvelles aventures photographiques. Ah, j’allais oublier, on se quitte sur un proverbe complotiste : Quand la mer se retire, on voit ceux qui nageaient sans maillot…
Amitiés,
Maintenant, vous avez deux options :
Retourner dans le monde cruel ou rester sur Nature Photographie.

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