Départ pour le Danemark !
Plus précisément pour les îles Féroé…
Bonjour à tous,
Situé au nord de l’Écosse entre l’Islande et la Norvège (voir la carte) les îles Féroé est l’un des derniers coins de paradis perdu car complètement isolé dans les eaux glaciales du nord de l’Europe ! Une île vivant à 90 % de la pêche et où les traditions ne se perdent pas car l’héritage Viking est encore bien vivant.
Ça peut servir avant de partir…
- Un fichier PDF à télécharger sur les principales balades à faire sur les îles.
- Conduire sur les îles Féroé.
Il n’y a pas de vol direct pour les îles Féroé, il faut donc passer par Copenhague.
L’aéroport de Vágar est le seul aéroport international des îles Féroé, territoire danois autonome situé dans l’Atlantique Nord. Construit par les Anglais au cours de la seconde Guerre mondiale, il est devenu un aéroport civil depuis juillet 1963. Il est aujourd’hui la base de la compagnie nationale Atlantic Airways.
Jour du départ vers les îles Féroé
On ne le sait pas encore mais le voyage va durer 26h !
Nous rejoignons donc en voiture depuis Strasbourg l’aéroport de Bâle-Mulhouse pour notre premier vol en direction de la capitale du Danemark… Malheureusement tout ne se passe pas comme prévu… Avec nous l’aventure commence dès le départ ;) Un problème technique sur notre avion à Bâle-Mulhouse va retarder le vol de plus de 8h ! Après 2 tentatives d’embarquement, EasyJet est obligé de faire venir un nouvel avion. Les boules ! Evidemment notre arrivée tardive sur Copenhague ne nous permettra pas de prendre la correspondance pour Vagar, l’aéroport des îles Féroé.
Pendant quelques minutes je suis… dépité. Ce sont ces fameux moments où j’ai besoin de visualiser très fort un bébé panda pour rester zen ;) Nous sommes obligés de prendre un nouveau billet d’avion. Heureusement j’en trouve un pour le lendemain à 14h. Il faut aussi trouver un hôtel à Copenhague, prévenir le loueur de voiture et aussi notre réservation Airbnb… Tout est bouclé en 2h fait mais on a connu mieux comme départ ;)
Nous arrivons le lendemain après 2h de vol à l’aéroport de Vagar sur les îles Féroé. Enfin !
Dès notre arrivée, Christine s’occupe des valises pendant que je récupère la voiture de location. Et là direct on prend la direction d’un premier spot, histoire de se mettre dans l’ambiance ;) La cascade de Gásadalur est seulement à quelques kilomètres à l’ouest de l’aéroport. En allant à Gásadalur la route passe obligatoirement devant les fantastiques rochers de Tindhólmur. C’est notre premier arrêt photos !
Le spot est bien visible depuis la route mais reste quand même un peu loin, c’est le moment de sortir le 70-210mm.
Tindhólmur est un îlot inhabité situé à l’ouest de l’île de Vágar dans les îles Féroé.
Ce que dit la légende… Une cabane, appartenant à une famille habitant le village de Sørvágur (Vágar), constitue le seul édifice de l’îlot. Un sentier abrupt, où l’on rencontre quelques moutons, permet de monter au sommet de l’îlot. Selon la légende, il y a longtemps une famille vivait sur Tindhólmur.
La famille était composée d’un homme, d’une femme et d’un enfant. Un jour, alors que le père était parti pêcher en mer, un aigle vint, enleva l’enfant et l’emporta dans son aire, au sommet d’un pic.
La mère, pour l’amour de son enfant, escalada la montagne jusqu’à l’aire de l’aigle. Hélas, lorsqu’elle l’atteint enfin, il avait crevé les yeux de l’enfant. Elle fut cependant capable de sauver sa progéniture, mais malheureusement il succomba plus tard à ses blessures. Après cet accident, le couple quitta l’îlot, et depuis plus personne n’habita dessus.
Deuxième arrêt à la cascade de Gásadalur !
Nous passons dans un tunnel et à la sortie, boum ! Plein les yeux ! Le paysage et la cascade sont spectaculaires ! Bel endroit pour une pose longue. C’est parti ! En premier je sors le trépied puis le sac à dos et on va se dégourdir les gambettes ;) Des oies sauvages sont posées dans les prés alors que le bruit de la cascade devient de plus en plus fort. La température est de 14° c’est moins frais que prévu et c’est plutôt agréable. Les premières sensations sont très bonnes ! Les paysages sont très Scotish avec de beaux verts et de la bruyère le long de la route.
Ici pas besoin de lunettes de soleil ou de protection solaire et encore moins de maillot de bain.
Avec plus de 300 jours de pluie par an, on peut se permettre de laisser tomber les attributs classiques du touriste ;)
Le temps change sans arrêt. En plus la lumière perce de temps en temps la couche nuageuse qui descend des montagnes jusque dans les fjords. Ce qui laisse la place à des paysages à couper le souffle ! Et ça tombe bien car avec Christine c’est bien ce que nous sommes venus chercher ici ;) Nous allons passer une dizaine de jours à visiter ces îles avec ses paysages extraordinaires. Nous avons lu avant de partir que les féringiens sont très chaleureux et accueillant, ce ne peut être qu’un plus !
Pour une fois nous n’aurons qu’un seul logement pour toute la durée du séjour. Faut dire que l’archipel est petit avec une superficie de 1 400 km2 (113 km de long sur 75 km de large) et compte un peu moins de 50 000 habitants mais 80 000 moutons et plus de 300 espèces d’oiseaux. Nous logerons donc à Sandavágur au sud-ouest de l’île de Vagar dans une maison à 10m de l’océan. Un voyage qui s’inscrit dans la continuité de nos dernières escapades en Islande, Norvège ou Écosse.
Allez, il est temps maintenant de découvrir notre camp de base !
Nous avons loué une maison typique en bois de couleur noire avec de l’herbe sur le toit. Trop mignonne.
Nous sommes à Sandavágur au bord de l’eau, je sais ça fait très romantique… et ça l’est ;))
Les propriétaires sont en Russie mais la maison n’est pas fermée à clé…
Ici les gens, pardon les Féringiens ne ferment pas leur maison à clé, de même qu’ils ne cadenassent pas leurs vélos. Dingue ! Il faudra que j’essaye ça en rentrant à Strasbourg, enfin… finalement tout bien réfléchi je crois que non ;) La durée de vie d’un vélo non attaché à Strasbourg doit-être de quelques minutes… Allez c’est pas tout ça, allons prendre possession des lieux.
Tout d’abord, Christine et moi faisons le tour des pièces de la maison. Pour l’instant seule la partie gauche est habitable, la droite est en travaux. C’est très cosy. Ambiance bois clair du sol au plafond avec une décoration sobre mais de bon goût, il y a aussi un poêle à bois et des bougies pour l’ambiance, ce sera parfait !
Ci-dessous la vue depuis la maison.
Vous le savez, pendant nos voyages les journées tournent principalement autour de la photo de paysages, alors on sort les cartes et on fait le point sur l’itinéraire du lendemain. On essayent de trouver les bons compromis entre paysages pour moi, villes, détails et macro pour Christine. Les choix sont faits. On s’en sort vite et bien, la journée sera bien remplie ! Dans l’immédiat c’est bonne nuit les petits avec Nounours, Nicolas et Pimprenelle. Un souvenir que les plus jeunes ne peuvent pas connaître;) Souvenir ici…
Une nouvelle journée commence avec juste le bruit du vent et quelques mouettes.
Nous prenons la direction de Saksun sur l’île de Streymoy.
Saksun se trouve dans le fond d’un fjord qui était autrefois une entrée de mer, entourée de hautes montagnes. L’entrée formait un port naturel profond, jusqu’à ce qu’une tempête bloque l’entrée avec du sable. Le vieux port devient une lagune d’eau de mer, accessible uniquement par de petits bateaux et uniquement pendant la marée haute. On ne s’est pas privé de faire la balade et nous profitons de la marée basse pour marcher jusqu’à la mer. 8Km aller-retour dans un paysage très… Tolkien.
Par moments la lumière est très contrastée, c’est violent !
J’adore ces changements d’atmosphères ! J’attendais avec impatience de me retrouver dans des endroits comme ceux-là: beaux, calmes, parfois même inquiétants mais toujours surprenants ! Je crois que ce sont les endroits du futur. Ils seront de plus en plus recherchés et deviendront sans doute de plus en plus chers. S’isoler va devenir un luxe !
Et hop sans les mains !
Faudrait pas mouiller les escarpins ;))
Le fond du fjord de Saksun !
Le Gulf Stream maintient la température à 14° maxi. La nuit ça descend à 11°.
Ces températures ne changeront quasiment pas durant notre séjour. Même avec la pluie et le vent ! Quand je pense qu’il fait plus de 35° à Strasbourg… Notre balade à Saksun se termine avec un mouton… coïncidence ou pas nous avons faim ;)
Cap sur Tórshavn, la capitale des îles Féroé.
Tórshavn est la plus grande ville et la capitale des Îles Féroé. Elle est située dans le sud de la plus grande île de l’archipel : Streymoy. La population était de 12 375 habitants en 2010. La commune de Tórshavn, qui regroupe plusieurs localités, dont la ville de Tórshavn, comptait 19 429 habitants en 2010.
Je peux vous dire que notre marche à Saksun nous a ouvert l’appétit. Avec Christine on se précipitent sur le vieux port ! Car comme sur tous les ports les restaurants sont les uns à côté des autres. Bouton Pause déjeuner ;)
Au-dessus du port se trouve un vieux quartier typique avec de jolies maisons en bois rouge ou noir transformées en bureaux pour la plupart. L’occasion de faire quelques photos pour digérer. Je dépose quelques exemples ci-dessous, je travaille les suivantes en paintography. Ce sera pour le prochain article !
Le lendemain nous découvrons le vrai temps Féringien…
Bruine, brouillard, pluie et vent… pas toujours dans cet ordre mais voilà le temps que nous découvrons ce matin au saut du lit ! Une journée à ne pas mettre un photographe dehors… et pourtant c’est l’occasion de faire quelques photos en noir et blanc;)
Difficile à croire mais la météo change radicalement en fin de journée !
C’est tout le charme de ces pays du nord. En effet le temps change constamment. J’en profite pour aller à 2Km au-dessus de la maison et faire quelques photos de paysages sur le site de Trøllkonufingur – littéralement doigt de sorcière. Quel panorama ! Je jongle entre le 14-24mm et le 70-200mm.
Fin du premier article sur notre voyage aux îles Féroé !
J’espère qu’il vous a plu et ce n’est que le début ;)
Nous avons vraiment aimé ce premier contact avec cette nature sauvage. En conclusion, ces 3 premières journées ont été fantastiques et on a vite oublié les déboires du premier jour.
J’aime tout autant faire de la photo sur le terrain que de les travailler en post-production ensuite devant l’ordi. Un travail que je fais souvent en musique et à ce propos si vous êtes abonné à Spotify vous trouverez sur cette page les lien vers mes playlists ;) Le prochain article sera consacré à des photos plus légères en paintography prises dans la vieille ville de Tórshavn.
Un grand merci à toutes et à tous de nous suivre dans ce nouveau voyage.
Comme toujours vos commentaires sont très appréciés, alors n’ésitez pas à laisser un mot ci-dessous ;) Portez-vous bien et à très vite car la suite arrive !
Les articles :
Bien amicalement,
Matériel photo utilisé pour cette série d’images : Nikon D810 – Nikkor 14-24mm f/2,8 – Nikkor 24-70mm f/2,8 – Nikkor 70-210mm f/2,8 – Micro Nikkor 105mm f/2,8 – Filtre polarisant circulaire et filtre Lee dégradé gris neutre – Fichiers RAW traités avec Photoshop CC2015.5
Pas besoin d’aller se refroidir ou de se mouiller. Tes photos sont superbes.Les regarder en restant au chaud,Génial. Merci pour le partage
Merci à toi d’être passée sur le blog… bien au chaud ;)
Amitiés et à bientôt